Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que les autorités actuelles de la Moldavie refusent d’engager des pourparlers avec la Russie et entravent le processus de règlement du conflit dans la République de Transnistrie.

Peskov a ajouté lors d’une conférence de presse en réponse à une question de l’agence de presse russe TASS sur les derniers développements dans la région et les perspectives de résolution de la question de la Transnistrie : « La question du règlement du conflit est très complexe… et avec la direction actuelle en Moldavie, il devient extrêmement difficile – presque impossible – de tenir des pourparlers à ce sujet actuellement. »

Il a ajouté : « Cela s’applique à la direction moldave qui refuse effectivement tout dialogue avec la Russie. »

Il convient de noter que la Moldavie a organisé des élections parlementaires dimanche, avec un taux de participation de 52 % des électeurs inscrits. Selon les résultats préliminaires annoncés par la Commission électorale centrale, après le dépouillement de 99,9 % des voix, le parti au pouvoir “Action et Solidarité” a conservé la majorité des sièges au parlement avec 50,16 %. L’opposition a contesté les résultats et décidé de les contester en raison de violations des droits des électeurs.

Les forces de maintien de la paix russes ont été déployées dans la zone de conflit armé en Transnistrie après la signature d’un accord avec la Moldavie le 21 juillet 1992, concernant le règlement pacifique du conflit. L’armée russe travaille actuellement en coopération avec les forces de maintien de la paix de la Moldavie et de la Transnistrie pour maintenir la stabilité dans la région.

La Moldavie insiste sur le retrait du groupe opérationnel russe et propose de le remplacer par une mission civile sous supervision internationale.