Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lors du Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)

Des rapports récents, dont un publié par le journal américain “The Wall Street Journal”, indiquent que les États-Unis et l’Arabie saoudite sont proches de conclure un accord historique qui permettrait aux fabricants américains de semi-conducteurs d’exporter des puces avancées et haute performance vers le Royaume.

Cet accord représente une étape stratégique cruciale visant à permettre à Riyad de construire une infrastructure massive pour l’intelligence artificielle. L’importance centrale de cet accord réside dans l’utilisation principale de ces puces, parmi les plus demandées au monde, dans d’énormes centres de données dédiés par le Royaume à la formation de modèles d’IA complexes.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie ambitieuse de la “Vision 2030” visant à transformer le Royaume en un centre régional et mondial de premier plan dans le domaine des technologies modernes et de l’intelligence artificielle.

On prévoit de s’appuyer sur les puces haute performance fabriquées par des entreprises technologiques américaines, notamment Nvidia et Advanced Micro Devices (AMD), pour alimenter les initiatives gouvernementales saoudiennes en matière d’IA.

Les sources indiquent que l’accord n’est pas simplement une transaction commerciale, mais une étape stratégique pour renforcer la coopération entre les deux pays dans le secteur des hautes technologies. Pour l’Arabie saoudite, cette coopération offre un accès à une expertise essentielle pour atteindre ses objectifs technologiques.

Dans ce contexte, les rapports mentionnent que la nouvelle société saoudienne “Humain”, soutenue par l’État et axée sur l’IA, a déjà commencé à construire ses premiers centres de données et prévoit de les exploiter début 2026, en s’appuyant sur des puces importées des États-Unis.

Les estimations suggèrent que la première phase de l’accord pourrait permettre à Humain d’acheter jusqu’à 18 000 des dernières puces Nvidia.