Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré que son pays est prêt à accueillir une conférence internationale sur la Palestine ce mois-ci si les représentants palestiniens se voient refuser des visas pour participer aux réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiennent en septembre.

Albares a ajouté dans une interview à une radio locale espagnole que « l’Espagne ne peut pas entretenir des relations normales avec Israël comme si rien ne se passait, au milieu du massacre à Gaza », soulignant que Madrid mène une nouvelle vague de reconnaissance de la Palestine et insiste sur une solution à deux États, garantissant un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale et une autorité légitime unique.

Le ministre a souligné que l’Espagne a été l’un des premiers pays à saisir la Cour internationale de justice pour dénoncer la situation à Gaza, affirmant que son pays « continuera à prendre toutes les mesures disponibles pour arrêter le massacre ».

Il a également noté que Madrid a triplé sa contribution à l’agence de l’UNRWA alors que d’autres pays ont réduit leur financement et imposé des sanctions aux colons violents.

Albares a annoncé une nouvelle contribution de 1,1 million d’euros à la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de guerre à Gaza, ainsi que trois millions d’euros supplémentaires au Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour soutenir les enquêtes et les violations, soulignant que l’Espagne continue d’assumer ses responsabilités internationales en défense des droits des Palestiniens.