L’Espagne a convoqué jeudi le chargé d’affaires israélien à Madrid après que les forces navales israéliennes ont intercepté une flottille d’aide en direction de Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, selon l’AFP.

Albares a déclaré à la chaîne TVE : « J’ai convoqué aujourd’hui le chargé d’affaires israélien à Madrid », ajoutant que 65 Espagnols se trouvaient à bord de la flottille.

Il convient de noter qu’Israël a retiré son ambassadeur de Madrid l’année dernière après que l’Espagne a reconnu un État palestinien.

Cela intervient alors que la Flottille de la Résistance a annoncé jeudi l’arrivée réussie de son premier navire, nommé « Mekino », dans les eaux côtières de la bande de Gaza.

La flottille a déclaré que le navire « Omar Al-Mukhtar » a été intercepté par des vedettes de guerre israéliennes.

Selon le communiqué, au moins 10 navires de la Flottille de la Résistance continuent de naviguer et se trouvent à environ 40 milles nautiques de Gaza.

Par ailleurs, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré jeudi qu’il allait expulser tous les militants qui se trouvaient à bord des navires de la « Flottille mondiale de la Résistance » interceptés par la marine israélienne vers l’Europe.

Le communiqué du ministère sur la plateforme X indiquait : « Les passagers Hamas-Résistance sur leurs yachts sont en route en toute sécurité et en paix vers Israël où les procédures d’expulsion vers l’Europe commenceront. Les passagers sont en bonne santé », suite à l’interception par la marine israélienne de plusieurs navires d’aide en direction de Gaza, selon l’AFP.

Les organisateurs de la « Flottille de la Résistance » internationale ont annoncé hier soir que les forces navales israéliennes avaient intercepté leur convoi maritime dans les eaux internationales en direction de Gaza, transportant des cargaisons de nourriture et de médicaments visant à briser le blocus imposé au territoire.

Le convoi comprend plus de 40 bateaux civils avec environ 500 participants, dont des membres de parlements de plusieurs pays, des avocats et des militants internationaux, notamment l’activiste environnementale suédoise Greta Thunberg.