Les pays de l’Union européenne se préparent à entamer une nouvelle phase de participation à la reconstruction de la bande de Gaza, après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, annonçant un plan de soutien sur trois ans d’une valeur de 5 milliards d’euros, qualifié par des responsables européens comme le plus grand engagement humanitaire et de développement depuis la guerre en Ukraine.
Le journal espagnol Nius a indiqué que la Commission européenne a précisé qu’environ 2 milliards d’euros seront alloués à la première phase, destinée aux infrastructures vitales telles que l’électricité, l’eau, l’assainissement et les hôpitaux, avec un début des travaux de réparation prévu au premier trimestre 2026.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué l’accord conclu entre Israël et le Hamas dans le cadre du plan de paix dirigé par les États-Unis, appelant à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.
Dans un message publié sur sa plateforme X, von der Leyen a souligné la nécessité de libérer tous les otages, d’assurer la pleine mise en œuvre de l’accord et de créer les conditions appropriées pour commencer la reconstruction de Gaza. Elle a déclaré dans l’un des messages de soutien les plus forts émanant de Bruxelles concernant le conflit que cette souffrance doit cesser.
Le journal espagnol El Periódico a noté que l’aide européenne se répartit en trois axes principaux : la réhabilitation des infrastructures détruites, le soutien à l’économie locale et à l’emploi des jeunes, ainsi que le financement des services essentiels dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’énergie.
Cette initiative intervient dans un contexte de conviction européenne croissante que la stabilité de Gaza est une condition essentielle à la sécurité régionale au Moyen-Orient et à la réduction des flux migratoires irréguliers, une préoccupation constante pour Bruxelles.
Le plan européen prévoit la création d’un fonds spécial pour la reconstruction de Gaza, géré conjointement par l’Union européenne et la Banque mondiale, avec des contributions des pays arabes et des Nations unies.
Environ 1,5 milliard d’euros seront destinés à soutenir l’économie locale par le biais de projets de petites et moyennes entreprises, en encourageant l’agriculture et les industries légères, tandis que le reste sera consacré au soutien de l’éducation et aux programmes de reconstruction du logement, en particulier dans le nord de la bande, qui a subi d’importantes destructions.
L’Union européenne a également annoncé un corridor humanitaire maritime et aérien pour accélérer l’entrée de l’aide, ainsi qu’une mission civile de surveillance et de contrôle financier afin d’assurer la transparence et de prévenir la corruption dans la distribution des fonds.
Actions politiques et diplomatiques
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que la reconstruction de Gaza n’est pas seulement une question financière, mais un engagement politique pour garantir que la guerre ne se reproduise pas. La France et l’Italie ont exprimé leur volonté de participer à une force civile de surveillance pour sécuriser la trêve et superviser les passages, tandis que l’Allemagne a insisté sur la nécessité de lier la reconstruction à un processus politique global menant à une solution à deux États.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a qualifié aujourd’hui, vendredi, l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas après plus de deux ans de guerre à Gaza de “bonne nouvelle” et a confirmé que l’Allemagne attendait une conférence sur la reconstruction de Gaza avec l’Égypte.
Dans une déclaration publiée par le journal Infobae, il a déclaré qu’après plus de deux ans de guerre à Gaza, un accord de cessez-le-feu a finalement été conclu, ce qui est une bonne nouvelle pour les peuples du Moyen-Orient et au-delà. Merz a remercié l’Égypte et l’ancien président américain Donald Trump, ainsi que le Qatar et la Turquie, pour leurs efforts de médiation en vue du cessez-le-feu et de la paix.
Malgré un consensus général sur l’importance du rôle européen, des divisions subsistent au sein de l’UE concernant les mécanismes de financement et de contrôle, ainsi que des débats sur la manière de traiter avec le Hamas. Certains pays de l’Est, comme la Hongrie et la République tchèque, s’opposent à toute coopération directe avec les autorités actuelles de Gaza, tandis que des pays comme l’Espagne et l’Irlande appellent à une position plus ferme envers Israël et à la responsabilité pour les dommages causés aux civils.
Des observateurs avertissent que ces divergences pourraient ralentir la mise en œuvre du plan de reconstruction, en particulier compte tenu des complexités sécuritaires et politiques de la région.
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