Les autorités afghanes ont libéré un citoyen américain qu’elles détenaient dimanche, une démarche saluée par les États-Unis.

Le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères, Zia Ahmad Taqal, a confirmé dans un communiqué que les autorités de son pays avaient libéré le citoyen américain Amir Amiri, sans fournir de détails sur le lieu ou la date de son arrestation.

Un responsable afghan informé, qui a préféré garder l’anonymat, a expliqué qu’Amiri avait été arrêté en décembre 2024 et était détenu depuis lors en Afghanistan, selon l’Associated Press.

Le département d’État américain a salué la libération d'”Amiri”, qualifiant cette démarche de “preuve de la détermination de l’administration du président Donald Trump à protéger les Américains détenus arbitrairement à l’étranger”.

Le département a ajouté dans un communiqué que la libération du citoyen américain représente une “étape importante”, mais a souligné que d’autres citoyens américains restent “à tort” détenus en Afghanistan.

Il a affirmé que le président Trump “ne s’arrêtera pas tant que tous les Américains détenus ne seront pas rentrés chez eux”.

Plus tôt, en janvier, le gouvernement afghan avait annoncé sa volonté de conclure un accord d’échange de prisonniers avec les États-Unis, accusant Washington de ne pas avoir pris de “mesures concrètes” à cet égard.

Le 21 janvier, Washington a libéré un prisonnier afghan en échange de la libération de deux détenus américains à Kaboul.

En mars dernier, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé la libération d’un autre citoyen américain détenu en Afghanistan depuis 2022.

Le 13 septembre, le ministère afghan des Affaires étrangères a indiqué que Kaboul et Washington avaient convenu, dans le cadre des efforts de normalisation des relations entre les deux pays, de poursuivre les communications concernant la situation des prisonniers.