Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné que c’est la responsabilité de la communauté internationale de faire de l’Organisation des Nations Unies une plateforme représentant la justice mondiale face aux injustices subies par le peuple palestinien.

Il a expliqué que, du point de vue turc, la plateforme incarnant ce concept doit être l’ONU, qui, selon lui, a un besoin urgent d’une réforme sérieuse pour pouvoir remplir les missions qui lui sont confiées.

Erdogan a insisté sur la responsabilité mondiale de faire de l’ONU une plateforme de justice contre les injustices subies par le peuple palestinien.

Il a appelé la communauté internationale à réfléchir sérieusement et à revoir son incapacité à empêcher la mort de plus de 63 000 Palestiniens dans la bande de Gaza, ainsi que son échec à stopper la mort des innocents de faim.

Concernant la Syrie, le président Erdogan a indiqué que des portes se sont ouvertes vers une nouvelle phase en Syrie, offrant des opportunités historiques pour établir une paix durable et une stabilité régionale.

Il a affirmé que le soutien de la Turquie à la renaissance de la Syrie tout en préservant son intégrité territoriale et son unité politique sert les intérêts de toute la région.

Erdogan a souligné que la Turquie continuera à s’opposer à toute tentative menaçant la sécurité et l’intégrité territoriale de son pays voisin, la Syrie.

Dans un autre contexte, Erdogan a indiqué que la vision de la Turquie repose sur la résolution des problèmes par le dialogue, la diplomatie et la coopération sur la base du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays.

Le président turc a salué l’Organisation de coopération de Shanghai, la qualifiant de « plateforme importante pour renforcer la sécurité énergétique et développer des partenariats dans des projets d’infrastructures stratégiques ».

Il a exprimé l’espoir de renforcer la coopération de la Turquie avec cette organisation qui, selon lui, représente aujourd’hui le concept de trouver des solutions communes aux problèmes.

Erdogan a insisté sur l’importance et la place de l’Organisation de coopération de Shanghai, notamment en cette période où la capacité de prévision mondiale diminue et où les défis augmentent.